Matthias T. Lawrence
Nombre de messages : 20 .________id picture : Date d'inscription : 03/01/2009
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| Sujet: truly madley deeply | alexandra s. Jeu 8 Jan - 3:21 | |
| Wow : Times Square. Jamais de toute sa vie, Matthias n’avait été aussi ébloui par une place que par Times Square. Tout semblait toujours bouger, tout restait en vie, peu importe l’heure, peu importe la place. C’était comme si cette partie de la ville ne dormait jamais, comme si le temps n’avait plus son pouvoir habituel sur les choses. Son Angleterre natale était certes, très belle. Il avait vu des tas de choses là-bas que jamais il ne reverrait ici, aux États-Unis, mais jamais il n’avait ressenti une telle extase devant un lieu que lorsqu’il avait mis les pieds ici pour la première fois. Il fallait dire que cette partie de la ville était à l’image même de Matti : même lui ne semblait jamais être fatigué. Il pouvait facilement passer une nuit blanche si on le lui demandait, s’il avait des bonnes raisons de le faire, s’il était accompagné. Il ne le faisait jamais seul, parce que c’était un gros paresseux. Un paresseux légendaire voir : il ne quittait jamais son lit sans avoir, encore là, une bonne raison de le faire. Malgré tout, il s’identifiait à Times Square. Il savait qu’ici, il pouvait s’amuser, pouvait déambuler autant qu’il voulait, pouvait faire le fou et s’éclater sans même s’inquiéter de l’heure ou du moment. C’était ça, la belle vie. Enfin, il le voyait comme ça. Son esprit était libre : il n’aimait pas être confiné à un seul endroit, voir les mêmes places tous les jours, fréquenter les mêmes endroits, même s’il s’attachait beaucoup aux places qu’il appréciait, là ou il avait vécu de bons moments en compagnie des gens qu’il aimait bien. D’ailleurs, la première fois qu’il était venu ici, à New-York, visiter Times Square pour la première fois, c’était avec sa meilleure amie. Elle s’appelait Alexandra Scott : Matthias l’aimait bien. Tous les deux s’étaient rencontrés par l’intermédiaire du parrainage dans l’option littérature. L’an dernier, Matti avait sincèrement pensé que cela était complètement idiot puisqu’il n’avait pas eu de mal à s’adapter à cette école. Il fallait dire que vu le mode de sélection des élèves, on ne retrouvait pas des masses, bien que l’établissement soit considérablement peuplé. De son coté, il avait vécu son adaptation sans problèmes et n’avait pas eu besoin de son tuteur très longtemps. Il avait sympathisé avec lui, mais rien sans plus. Il croyait même avoir oublié son nom aujourd’hui et bien qu’il voulu s’en rappeler, les résultats n’étaient pas réellement positifs. Après quoi, cette année, il remerciait maintenant les professeurs d’avoir organisé cette activité. Oui quoi, Alexandra était terriblement sympathique et jamais il n’aurait cru aussi bien s’entendre avec quelqu’un aussi rapidement. Elle était devenue celle avec qui il aimait bien trainer, rigolé et elle était toujours aussi drôle et attachante. Il lui disait tout et c’était pareil dans le sens inverse. Mais il y avait de cela une semaine, au même endroit qu’il était présentement, elle lui avait avoué la chose qui avait tout changé dans leur relation.
Elle était amoureuse de Terry Carter, depuis la fin septembre. Depuis la fameuse journée où tout avait changé dans l’internat. Il ne l’avait tout simplement pas pris. Il n’avait pu digérer cette confidence et bien qu’il fût un bon acteur, il ne put laisser passer cette confidence. Il ne comprenait toujours pas pourquoi il avait agit ainsi, pourquoi il était devenu jaloux à ce point, lui qui s’était toujours dit qu’il attendrait la perle rare avant de réellement s’engager dans une relation à nouveau. Était-il amoureux d’Alex ? Il ne pouvait pas répondre à cette question non plus. Peut-être était-il tout simplement possessif envers elle, peut-être avait-il peur de la perdre si elle venait à sortir avec le cadet des Carter. Peu importe la raison, il avait agit bêtement ce soir-là et avait lancé un jeu qui restait certainement sa plus grande erreur à ce jour. Il draguait sa meilleure amie, sans pour autant céder à la tentation, au plaisir et au désir que normalement ce jeu de séduction aurait du entrainer. Il aurait du se taire, tout laisser passer mais il n’avait tout simplement pas su se contrôler, et voilà qu’il se retrouvait à jouer à ce jeu de cap ou pas cap avec la fille qui comptait certainement le plus à ses yeux dans tout l’état de New-York. Et ce soir encore, il allait jouer gros. Il le sentait… Pourquoi ? Parce qu’ils avaient encore planifié, tous les deux, de sortir à Times Square, histoire d’aller trainer un peu. Étrangement, Alex ne faisait jamais allusion à ce jeu lorsqu’ils étaient ensemble, mais elle n’était pas réticente à se laisser embarquer lorsque Matti décidait qu’il était temps de commencer la partie. Rien pour aider notre blondinet à vrai dire, qui aurait certainement eu à réfléchir si jamais sa meilleure amie l’aurait remis sur le bon chemin lorsqu’il aurait commencé… Mais rien de cela n’était arrivé et maintenant, dès que la chance se présentait, Matthias n’hésitait pas à monter la barre un peu plus haute tous les coups, redoutant le jour ou ils arriveraient à un point ou ils ne pourraient plus reculer. Qu’arriverait-il ce jour-là ? Encore là, les réponses ne venaient pas à ses interrogations.
Mais la présence de sa meilleure amie le ramena à l’ordre lorsqu’elle apparut enfin au point de rencontre qu’ils s’étaient donné. Matthias, toujours aussi charmant qu’à l’habitude, l’accueillit tout sourire. Il portait ce soir-là un jeans simple, dans les tons de gris foncés et un polo rayé noir et blanc. Ses cheveux blonds étaient toujours en bataille sur son crâne, et ses yeux bleus clairs se posèrent sur la brunette qui était aussi charmante qu’à l’habitude. Il la salua en l’enlaçant chaleureusement, devant fournir tous les efforts du monde pour ne pas céder à la tentation immédiatement et enclencher le processus qui les perdaient maintenant à tous les coups. Bien décidé à patienter encore un peu avant de lancer son jeu préféré désormais, il se sépara d’Alexandra pour la saluer d’un de ces grands sourires qui faisaient sa marque de commerce.
- « Toujours aussi ravissante, darling. » Bien sûr, son accent d’Angleterre ne l’avait toujours pas lâché et il s’amusait bien à utiliser ce mot avec toute la sonorité qu’utilisais un Londonien. « Prête à brûler les planches ? J’ai bien l’intention de te traîner en boîte ce soir… mais, gardons le vrai plaisir pour plus tard. Qu’est-ce que mademoiselle avait bien envie de faire ce soir, avec son incroyable meilleur ami, à Times Squares, dit ? »
Sacré Matt. Il n’avait que lui pour lancer de telles salutations.
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